

Antigua
La ville d'Antigua vaut le détour du coup d'oeil. Certaines ruines d'églises, résultats des tremblements de terre de 1773 et de 1976, sont époustouflantes de beauté et d'histoire. Il est étonnamment émouvant de marcher au milieu de ce qui était un lieu sacré de rassemblement, même si ce sacré fut pratiquement imposé au peuple à coups d'épées, de fusils, de meurtres, de viols, de menaces et de peur, dans la plupart des cas. Ces murs de pierre taillée d'où renaît la nature, ses


The truth...
January 27th and the following days... (It took us a while to write this entry because we had to ask ourselves what we should be exposing in a blog and what we should keep to ourselves, in order to keep from putting people involved in any danger. Most names have therefore been changed in this text.) Once upon a time there was an organization, Maya Pedal, that had been created by a small group of local and international bike-lovers. One of them, Carlos Marroquin, along with a


Everything was going as planned...
Besides a couple cockroaches, everything was going as planned and our documentary was moving along smoothly. Until Guatemala. We arrived in Guatemala city early in the afternoon after a comfortable ride in our newly found favorite international bus company, Transporte del Sol. (For all of you travelers, it’s a company to keep in mind: super helpful staff who’ll make sure you arrive at your destination safely, you don’t even get out of the bus when you cross borders, and the m


"Orgulloso de ser salvadoreño"
Les jours suivants, nous alternons entre la prise d'images et d'entrevues pour notre documentaire et pour aider le CESTA dans la promotion de leurs projets, dans la beauté de la forêt et des fermes à flanc de montagnes du Salvador. Luís nous emmène sur son coin de terre dans la vallée de l'Usultan, où Monica et lui cultivent du plantain, de la papaye, du cacao, presque tout biologique. Et les gens du CESTA nous montrent les fermes et champs des fermiers qu'ils aident de diffé


Le CESTA, les gangs, la politique, les amis...
Après ce weekend de bonne bouffe et de soleil, à rattraper le temps avec nos amis salvadoriens, nous reprenons le boulot. Et encore une fois, la chance nous sourit. L’an dernier, nous espérions arriver au Salvador à temps pour filmer l’arrivée d’un conteneur de vélos envoyé par Cyclo Nord-Sud. Mais comme le temps de voyage en mer est difficile à prévoir, nous l’avions manqué de deux semaines. Nous nous étions donc rabattus sur l’option de filmer l’arrivée d’un conteneur à Haï


En terrain connu...
As it always seems to go with the CESTA, we have something to film the next morning. The meeting is at 9:30 and it’s all the groups which are involved in mobilization related to the bike in San Salvador. They’re meeting one last time to finish the last details of organizing the country’s first political bike event: Bicired. We wake up in time to make ourselves a Ricoré (merci papa !) and be upstairs at 9:30. We set up. At 10:00, it’s still just us and Jesus, Edwin and Abner.


Retour à San Marcos...
San Marcos me rappelle les rues de Santo Domingo, en Équateur. Même pollution, même chaleur, mêmes visages surpris de voir des blancs. "Gringos !"... -"No, por favor ! somos canadienses... euh, quebecenses !!" Pour ce que ça change... Aussi, même curiosité, même joie au ventre et anticipation du lendemain. Dans l'avion qui descendait, notre première fois l'an passé, je mirais les montagnes et tentait d'en évaluer les hauteurs. Difficile. Cette nature verte et cette couleur r


Jiquilillo la belle
Nous quittons Jiquilillo la belle, la tête pleine de souvenirs et de paix. Couchers de soleil dans le Pacifique qui semble infini, moucheté de bateaux de pêcheurs et d’enfants rieurs sur ses vagues. Une famille chaleureuse dont le père au grand sourire nous a initié à l’art de la chasse au crabe de boue et celui de la pêche à la ligne sur le rivage généreux. Lectures endormies au fond d’un hamac berçé par le vent. Délices de repas qui nous donnèrent une autre pause de viande


Jours d' Espéranza
12, 13, 14 et 15 janvier… Les jours sont longs et langoureux, tel un manteau sur nous étendant son ciel bleu. Les vagues sonnent le rythme lent de la vie ou se perd le temps et éclosent sourires. Sur nos peaux cuirassées par le soleil sans fin, le sel d’eau se dépose en délices, cristaux fins. Du sable dans les poches, des oiseaux dans la tête, une musique droit au cœur, volver y volver Perle cachée du Nicaragua, reste comme tu es, Jiquilillo mia. Les gens passeront sur ton s


Les rues de Chinandega
Chinandega n’a pas grand-chose à offrir aux touristes, et c’est avec surprise que les gens nous regardent déambuler dans la rue, sans but précis, sans sac à dos, sans un air perdu… C’est que nous savons un peu où nous allons, et aussi nous tentons de ne pas avoir cet air qui cherche ses pas, que nous avons repérés sur une carte avant de quitter l’hôtel. Nous cherchons quand même un peu, les noms et numéros des rues étant ce qu’ils sont, facultatifs. Les touristes ne s’arrêten